La définition de la bonne cote est l’art dans les paris sportifs. c’est à dire que plus la cote est proche de 1, plus la probabilité du résultat pronostiqué est importante cependant le montant potentiel des gains diminue quant à lui.D’un autre coté plus la probabilité du résultat attendu est faible, plus le gain potentiel à remporter devient grand.
Par d’exemple, si on prend la cote de l’équipe de France, pour un victoire lors de son premier match à la Coupe du monde de football 2010 contre l’Uruguay qui étéait hier de 1,95 pour la FDJ ( française des jeux ). Donc si l’équipe de France gagne, et que vous avez parié sur la victoire, vous toucheriez 1,95 fois votre mise. Alors qu’en même temps La cote de l’Uruguay était de 3,3 ( L’Urugay étant sur la papier non favorite par rapport à la France ), votre mise serait multipliée par 3,3 … après c’est à vous de voir mais ça vaut peut être le coup !
Pour information, en ce qui concerne la cote pour le match nul celle ci était de 3,15.
Au-delà de cette règle de base, la méthode de détermination de la cote varie d’un opérateur à l’autre. Chez Paddy Power, par exemple, elle implique en premier lieu un résultat théorique établi par un « modélisateur », sur la base de données statistiques et historiques, ce résultat étant ensuite ajusté par le « trader », celui qui gère le livre de paris et le risque in fine en temps réel. Spécialiste du sport sur lequel les paris sont pris, ce dernier dispose des dernières informations sur l’événement en question, le « news flow » chez les analystes financiers…
A la Française des Jeux, le « trader » fait directement la cote et le plus tard possible, celle-ci étant la même sur le Net et pour son réseau de points de vente. Comme le souligne son responsable marketing paris sportifs, Antoine Beghin, la cote « est aussi le produit du marché », les opérateurs surveillant la concurrence. Un logiciel, Betradar, leur permet même d’avoir l’ensemble des cotes et d’établir une moyenne, ce fameux « consensus » cher aux analystes.
Au bout du compte, l’opérateur est loin d’être gagnant à tous les coups, mais en théorie il l’est sur l’ensemble de l’année… Cela étant, le contrôle des risques est un élément clef du métier d’où l’existence d’équipes ad hoc dans ce domaine. En outre, il est fréquent que les opérateurs « couvrent » leurs risques de pertes en pariant chez les concurrents.